Depuis l’année 2008, les 2 % des bébés nés dans les pays développés sont originaires de la fécondation in vitro. Toutefois, il se peut que cette technique puisse aboutir à une naissance, mais parfois se traduit par un échec. Les recherches n’accentuent pas seulement chez les humains, mais ils sont également appliqués chez les animaux. Après les différents échecs effectués par les scientifiques, une première réussite de l’école vétérinaire de l’Université Cornell (Etat de New York) a été annoncée. En effet, une chienne a mis au monde sept chiots éprouvette.
Les origines d’échec lors d’une fécondation in vitro
Selon Alex Travis, depuis 1970 les chercheurs ont déjà procédé à une fécondation in vitro sur les chiens, or ces résultats ont été négatifs. Les cycles de reproduction des chiens ne sont pas identiques à ceux des autres mammifères, par conséquent les chercheurs rencontrent des failles à chaque expérience. De plus, l’état des ovocytes est aussi un acteur majeur de l’échec, car l’immature de celle-ci n’offre aucune chance à la fécondation. Ainsi, le vieillissement des ovocytes ne résiste non plus à la fécondation. Il est également à préciser que les maladies héréditaires infectées par les chiens accentuent les causes d’un échec d’une fécondation in vitro. D’après une recherche, les chiens transmettent plus de 350 de ses maladies héréditaires. Heureusement, au cours de l’année 2013, les chercheurs ont pu trouver une solution concernant la congélation des embryons.
L’amélioration des techniques utilisées
Face à ces différents échecs, les chercheurs Américains ont découvert une solution efficace en pratiquant des techniques très modernes. Pour avoir un bon résultat, la première étape sera d’éradiquer les maladies héréditaires des chiens. Ensuite, les chercheurs ont su maitriser une bonne méthode de congélation et de la préservation des spermes lors de l’insémination artificielle. Cette étape est définie par la congélation des embryons afin qu’ils puissent être introduits dans le ventre de la femelle au meilleur moment de son cycle. Pour cette réussite, ils ont transféré 19 embryons chez une chienne. La méthode a porté ses fruits, car elle en résulte la naissance des sept chiots en bonne santé. Depuis, les chercheurs conservent cette méthode afin de préserver le patrimoine génétique des animaux en voie de disparition.